À travers peintures, installations, vidéos et dispositifs performatifs, la profusion des médiums expérimentés se complète d’un travail d’écriture où la non-transmission culturelle des origines amazighes (kabyles et tunisiennes) de l’artiste résonne. Elle développe un travail de cartographies affectives dans l’optique de créer des contre-archives dans une optique de re-cherche et re-visibilisation.

Ce projet s’organise autour  de sept séries-espaces dits domestiques et routines quotidiennes issus de souvenirs personnels que l’artiste renverse dans le domaine du collectif sacré et des pratiques néo-rituelles. Ces espaces permettent ainsi de pénétrer dans un univers où le réel et l’imaginaire convergent. L’espace d’exposition est pensé comme un entre-deux, un passage où plusieurs mondes et récits se croisent pour créer du commun, sans hiérarchisation et sans début ni fin.

C’est une safe place de re-cherche, re-connexion et même ré-apprentissage à travers les mémoires que portent les images, les objets, les gestes, les odeurs et l’alimentation où des enjeux