La série “Gardens of Attala” explore la notion de jardin comme espace de représentation, de projection des imaginaires mais aussi d’appropriation, de hiérarchisation et de domination du vivant. Traversé par des dynamiques de pouvoir, le jardin est dans cette série réinventé sous des formes hybrides et devient un terrain collectif de libération et de soin. Il est pensé ici comme terreau expérimental pour questionner la notion de paysage imaginaire dans l’Attala qui est, dans la mythologie ancestrale amazigh/berbère, l’envers de notre monde connu et renferme non-humainx comme divinités, ogres.ses, génies et autres êtres marginalisés dans le monde visible.