SERIES

Kitchen Stories

Re/collections

Lilleo

Gardens of Attala

The Altar

The Souvenir Shop

Moonlights

XX

2024 — En cours/Long term project

Le projet “XX” questionne les politiques du temps et du care à travers des oeuvres-passerelles qui créent du lien entre différents espaces et temporalités : de la mythologie amazigh/berbère aux pratiques néo-rituelles.

Pensé comme des oeuvres-manifeste, chaque série est construire à partir de fragments où se croisent objets, images, odeurs, symboles, aliments, sons et permettent à l’artiste de créer re-constructions à partir du manque et de la non-transmission. Ces oeuvres, activées par le public par différents dispositifs performatifs, agissent comme des archéologies du futur, des contre-archives.

Pensé comme un manifeste vivant et évolutif,  chaque série est construite à partir de fragments où se croisent objets, images, odeurs, aliments et symboles et permettent à l’artiste de penser à partir du manque et de la non-transmission.Déployant une réflexion sur le surréel, les oeuvres viennent combler les absences portés par les discours et savoirs dominants.

L’artiste invoque divinités berbères, mythes ancestraux, non-humains, traditions et rituels oubliés et savoirs vernaculaires féminins qu’elle croise avec cultures populaires, outils technologiques, souvenirs générationnels et discours minoritaires ouvrant un dialogue entre héritages anciens et enjeux contemporains.

Au délà de simplement raconter une histoire, ces oeuvres fabriquent une mémoire individuelle et collective activée par le public. L’espace d’exposition est pensé comme un entre-deux, un passage où plusieurs mondes et récits se croisent pour créer du commun, sans début ni fin.

À travers peintures, installations, vidéos et dispositifs performatifs, la profusion des médiums expérimentés se complète d’un travail d’écriture où la non-transmission culturelle des origines amazighes (kabyles et tunisiennes) de l’artiste résonne. Elle développe un travail de cartographies affectives dans l’optique de créer des contre-archives.

Ce projet s’organise autour  de sept séries-espaces dits domestiques et routines quotidiennes issus de souvenirs personnels que l’artiste renverse dans le domaine du collectif sacré et des pratiques néo-rituelles. Ces espaces permettent ainsi de pénétrer dans un univers où le réel et l’imaginaire convergent jusqu’aux mémoires collectives.

C’est une safe place de re-cherche, re-souvenir et même ré-apprentissage à travers les mémoires que portent les images, les objets, les gestes, les odeurs et l’alimentation où des enjeux économiques, sociaux, politiques et culturels s’entrecroisent et participent à la réécriture des imaginaires diasporiques contemporains.