maman, 2025

sculpture en savon à la glycérine, roses séchées, sels, 20 x 10cm

Cette oeuvre engage une réflexion transculturelle sur le symbole qu’est la main. Présente dans de nombreuses cultures et croyances, la main invite à repenser le geste comme clé dans un monde voué à l’inhibition tactile. La privation de toucher dans un contexte post-Covid et la retenue du geste qui empêche est ici celui qui nettoie, qui guérit. Cette main à été moulée sur celle de ma mère en une seule prise à l’alginate.

Le caractère éphémère de la main qui va disparaitre fait référence à l’effacement du geste. Cette main tendue questionne la transmission du geste et du soin et notre rapport au toucher de plus en plus désincarné. Cette série est en cours et montrera une collection des mains des femmes de ma famille.